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La place financière, dont UBS, s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité climatique. Outre le développement des offres, cela nécessite un dialogue étroit entre les banques, les clients et les politiques.
4 Min. • • Rachel Fassbind, Sustainable Switzerland Editorial Team
En 2021, le marché des investissements durables a de nouveau connu une croissance significative. Une enquête menée par Swiss Sustainable Finance montre que le volume a augmenté de 30% l’année dernière, pour atteindre 1982,7 milliards de francs. 72% du volume total des placements durables sont détenus par des investisseurs institutionnels.
Il n’est donc pas surprenant que les placements thématiques durables aient connu la plus forte croissance parmi toutes les approches de placement en 2021. Les thèmes les plus importants sont le domaine de l’énergie, suivi par les préoccupations sociales et les thèmes environnementaux, comme le montre l’étude «Swiss Sustainable Investment Market Study 2022».
Les clientes et clients qui accordent une importance particulière aux aspects du développement durable ne sont donc plus une exception. Selon une enquête menée par le Centre zurichois de gestion bancaire axée sur le rendement (ZEB), deux tiers des 5000 personnes interrogées en Suisse ont déclaré avoir une affinité fondamentale avec le développement durable au quotidien et dans les finances. Environ 80% des personnes interrogées ont même exprimé le souhait que leur banque principale s’oriente nettement plus dans cette direction et qu’elle propose davantage de solutions durables.
UBS ressent également ce besoin. Environ 11 milliards de dollars d’avoirs de clientes et clients privés d’UBS ont été mobilisés jusqu’à la fin de l’année dernière pour des investissements d’impact, comme l’indique le «UBS Sustainability Report 2021». Ces placements contribuent à la réalisation des dix-sept Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies.
Les clientes et clients veulent donc investir davantage leur argent dans des placements durables. Outre le rendement, ils souhaitent également un impact positif, avec une focalisation clairement orientée sur le changement climatique. Sabine Keller-Busse, President UBS Switzerland, en est convaincue: «Nous pouvons toutes et tous contribuer au changement. En mobilisant des capitaux, nous aidons notre clientèle, les investisseurs et la société à passer à une économie nette zéro.»
Des objectifs clairs sont nécessaires
L’année dernière, UBS s’est engagée à atteindre l’objectif zéro net d’ici 2050 et à être climatiquement neutre dans toutes ses activités d’ici là. Pour atteindre cet objectif, les émissions de gaz à effet de serre sont, par exemple, mesurées dans les différents secteurs d’activité et des trajectoires de réduction sont définies avec des objectifs clairs. En outre, UBS est en dialogue permanent avec les décideurs politiques, les scientifiques et les représentants des branches afin d’obtenir un impact réellement global.
«Le développement durable est une priorité pour UBS depuis de nombreuses années.»
En mars de cette année, la grande banque suisse a communiqué dans son «Sustainability Report 2021» des objectifs pour certaines activités commerciales. Ainsi, il est prévu de réduire d’ici fin 2030 l’intensité des émissions des crédits UBS accordés aux entreprises du secteur de la production d’énergie de 49% (par rapport au niveau de 2020).
L’intensité des émissions pour les biens immobiliers commerciaux financés par UBS (biens immobiliers générant des revenus) doit être réduite de 44%, et de 42% pour les biens immobiliers résidentiels. En effet, avec une part d’environ 25%, le secteur immobilier est l’un des plus gros émetteurs de CO2 en Suisse.
Dans le secteur des combustibles fossiles, il est même prévu de réduire les émissions totales imputables, absolues et financées de 71%. En outre, UBS veut compenser les émissions historiques générées par ses propres activités depuis l’an 2000.
Encouragement de l’innovation et de la transformation
Le développement durable est une opportunité de croissance stratégique et un moteur d’innovation pour l’ensemble de l’économie suisse, ainsi que pour le secteur financier. Les actifs de la clientèle des banques doivent être protégés contre les effets négatifs du changement climatique. En outre, les opportunités offertes par la transition vers une économie à faibles émissions de carbone doivent pouvoir être exploitées.
C’est pourquoi UBS accompagne les entreprises et les particuliers dans le processus de transformation vers plus de durabilité, par exemple avec des offres dans le domaine du financement hypothécaire et d’entreprises au moyen de ce que l’on appelle les Green Bonds, les aidant ainsi à atteindre leurs objectifs de développement durable.
Atteindre ensemble les objectifs nets zéro
Bien sûr, tout le monde doit se mobiliser pour la décarbonisation. La création d’un cadre juridique et la définition de normes permettent d’élaborer des directives claires. UBS s’engage à adapter ses objectifs aux nouvelles réglementations lorsque c’est nécessaire et à faire avancer les développements technologiques.
Outre l’optimisation et le développement de ses propres produits et services, ainsi que la prise en compte des risques climatiques dans la gestion des risques à l’échelle de l’entreprise, UBS mise sur l’échange avec les parties prenantes telles que les autorités, les banques centrales, les décideurs politiques, les scientifiques et les représentants des secteurs.
«Le développement durable est une priorité pour nous depuis de nombreuses années», souligne Sabine Keller-Busse. «Dans ce contexte, nous nous engageons également pour une collaboration renforcée entre les entreprises, la politique, les universités et les banques, pour une transition vers une Suisse plus durable.»
Déclaration: Ce contenu est réalisé par la rédaction de Sustainable Switzerland pour le compte du partenaire UBS.
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