Le développement durable est au cœur de nos préoccupations. Vous trouverez ici les réponses aux questions les plus importantes dans tous les domaines.
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Le développement durable est un principe d’action qui tient compte à parts égales des enjeux économiques, écologiques et sociaux. En matière d’écologie, une action durable consiste à utiliser et consommer les ressources naturelles, comme l’eau douce, les matières premières et les sources d’énergie, le plus économiquement et le plus respectueusement possible. C’est le seul moyen de satisfaire les besoins de la génération actuelle sans mettre en danger les bases de la vie des générations futures. Dans l’«Agenda 2030», les Nations unies ont formulé 17 objectifs (Sustainable Development Goals, SDG) de développement durable que doivent atteindre tous leurs membres d’ici 2030.
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Les Nations unies se sont mises d’accord sur un plan mondial de développement social, économique et écologique durable: l’«Agenda 2030». Le cœur de ce plan d’action est constitué de 17 objectifs globaux de développement durable et de 169 sous-objectifs (Sustainable Development Goals, SDG). En font partie par exemple la promotion de la santé et d’une formation de qualité, l’égalité entre les sexes, la protection de l’environnement, la préservation de la vie terrestre et aquatique ainsi que la lutte contre la pauvreté et la famine. Tous les pays membres de l’ONU se sont engagés à mettre en œuvre cet Agenda au niveau national. À cet effet, la Suisse a élaboré une «Stratégie de développement durable 2030».
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Dans l’«Agenda 2030», les États membres de l’ONU ont convenu de 17 objectifs de développement durable (Sustainable Development Goals, SDG). Ces objectifs, qui comprennent 169 sous-objectifs, sont les suivants: pas de pauvreté; pas de famine; bonne santé et bien-être; formation de qualité; égalité entre les sexes; eau propre et assainissement; énergie propre et à un coût abordable; travail décent et croissance économique; industrie, innovation et infrastructure; moins d’inégalités ; villes et communautés durables; consommation et production responsables; protection du climat; vie aquatique; vie terrestre; paix, justice et institutions stables; partenariats.
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Un développement durable se traduit par une action responsable et respectueuse de l’environnement, en vue de préserver la planète et ses ressources pour les générations futures. Cela implique également que les êtres humains changent de consommation et de comportement, c’est-à-dire qu’ils renoncent à leurs habitudes néfastes en faveur d’une économie circulaire. Idéalement, il ne s’agit pas d’une renonciation unilatérale, mais d’une situation «win-win». Les personnes qui réduisent leur consommation de viande ou y renoncent complètement préservent non seulement la nature, mais vivent aussi en général plus sainement. Là où le trafic automobile est réduit, les rues deviennent plus sûres, l’air plus propre et les communes peuvent être aménagées de manière plus vivable.
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La crise climatique est essentiellement causée par les émissions de gaz à effet de serre dues à la combustion d’énergies fossiles pour la production d’électricité. Un développement durable dépend donc des sources d’énergie renouvelables, comme l’énergie solaire, hydraulique et éolienne. Elles contribuent à réduire la dépendance vis-à-vis des combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz, et donc les émissions des gaz à effet de serre. Leur utilisation est d’une importance capitale dans la lutte contre le changement climatique. Mais la crise climatique est là, et elle peut mettre en péril la disponibilité et l’efficacité des sources d’énergie: la sécheresse persistante, par exemple, paralyse les centrales hydroélectriques. Une politique énergétique durable tient compte de l’impact sur le climat.
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L’alimentation mondiale joue un rôle décisif pour le développement durable. Actuellement, par exemple, de nombreux écosystèmes naturels sont menacés, voire détruits par l’utilisation des sols à grande échelle, les pesticides et autres produits chimiques. La production de viande et les longues distances de transport des aliments sont particulièrement nocives pour l’environnement. C’est pourquoi l’objectif est de produire des aliments tout en protégeant l’environnement, le climat et la santé sans toutefois renoncer à la rentabilité. Les pratiques durables telles que la culture biologique, le soutien à l’agriculture locale et moins de gaspillage alimentaire contribuent à atteindre cet objectif.
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Seul un comportement durable peut protéger notre environnement naturel. Actuellement, les ressources mondiales sont consommées plus que de raison par les humains, l’environnement est pollué et la crise climatique s’intensifie. Les écosystèmes du monde entier, des déserts jusqu’aux grands fonds marins, sont menacés et en partie détruits. Pourtant, notre survie dépend d’un environnement intact. Un développement durable consiste à ne pas mettre en péril les bases de la vie des générations futures. L’objectif est d’utiliser les ressources naturelles de manière efficace et économique afin d’impacter le moins possible l’environnement.
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Le développement durable est un principe d’action qui nous concerne tous, individuellement mais aussi en tant que société. La question est de savoir comment gérer les ressources naturelles et les défis sociaux. Le développement durable est étroitement lié à nos habitudes de consommation, à notre rapport à l’environnement, au climat et à notre volonté d’assumer nos responsabilités envers les générations futures. Cela nous place devant de grands défis que nous ne pourrons pas relever sur la simple base d’accords sociaux. L’essentiel est de prendre conscience que seuls des valeurs et des objectifs communs ainsi que la coopération nous permettront d’assurer un avenir durable pour tous.
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L’économie joue un rôle clé dans le développement durable car c’est elle qui, par ses activités, exerce le plus grand effet de levier dans la société. L’industrie financière, la technologie et les marchés publics sont en particulier d’une importance capitale pour le passage à un système économique durable. Nous avons pour cela besoin d’investisseurs et d’entreprises misant sur des processus de production écologiques, avec une énergie propre et une utilisation efficace des ressources, et fabriquant des produits innovants et respectueux de l’environnement. Nous pourrons ainsi créer des emplois et de la richesse, lutter contre la pauvreté, renforcer les régions sous-développées et en même temps réduire la charge pour les générations futures.
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Lors de la Conférence sur le climat de 2015 à Paris, presque tous les États du monde ont signé un accord les engageant à réduire les émissions de gaz à effet de serre, avec un objectif: limiter le réchauffement climatique moyen à nettement moins de 2 degrés Celsius par rapport à l’ère préindustrielle, en visant une augmentation maximale de la température de 1,5 degré. À partir de cette valeur, il est probable que d’importants éléments climatiques mondiaux basculeront en un changement irréversible. Des conséquences massives pour l’être humain et l’environnement seraient en tout cas à prévoir. C’est pourquoi les critiques demandent de qualifier le réchauffement climatique de 1,5 degré non pas d’objectif, mais de limite.
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Les «Science based Targets» (SBT) sont, pour les entreprises, des objectifs climatiques transparents et mesurables de réduction des émissions de gaz à effets de serre comme le CO2 ou le méthane. Ils sont développés par l’initiative Science Based Targets (SBTi) sur la base des recommandations scientifiques actuelles. Les entreprises peuvent ainsi veiller à ce que l’accord de Paris soit respecté. Cet accord international (2015) a pour objectif de maintenir le réchauffement climatique nettement au-dessous de 1,5 degré Celsius – et dans un premier temps plutôt au-dessous de 2 degrés Celsius. Le «standard zéro net» de la STBi aide les entreprises à réduire durablement leurs émissions à zéro net selon un plan fixe.
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Le climat dépend de processus et de systèmes mondiaux, mais il est également influencé par des facteurs tels que la libération des gaz à effet de serre et les changements écologiques, aussi les scénarios climatiques reposent-ils sur des modèles et des simulations complexes. Comme il est impossible de prévoir en détail les évolutions futures, certaines incertitudes persistent, selon les méthodes utilisées et les facteurs pris en compte. Néanmoins, les scénarios étudiés sont généralement des pronostics plausibles et fiables sur le développement futur du climat et son impact sur l’être humain et l’environnement.
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L’expression «climatiquement neutre» fait référence aux émissions par l’être humain de gaz à effet de serre tels que le CO2 ou le méthane – et l’objectif est un statut zéro net. Pour un tel résultat, les émissions doivent être complètement évitées ou compensées. Les énergies renouvelables et une meilleure efficacité énergétique contribuent notamment à cette réduction. Une compensation signifie qu’on retire de l’atmosphère la même quantité de CO2 que celle qu’on a produite auparavant. Une approche réside dans le reboisement, car les forêts et les sols absorbent le carbone. Les projets de compensation sont néanmoins controversés. En fin de compte, la neutralité climatique est un objectif global qui ne peut être atteint que par une action conjointe des gouvernements, des entreprises et de la société.
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Il existe dans le système Terre des éléments climatiques, comme les forêts tropicales ou les courants marins, qui peuvent être considérablement modifiés par les influences extérieures. À partir d’un certain point, appelé point de basculement, cette évolution n’est plus graduelle, mais brutale. Le changement des systèmes climatiques devient alors autonome et irréversible. Par exemple, un réchauffement allant jusqu’à deux degrés pourrait faire fondre la calotte glacière du Groenland, qui est épaisse de plusieurs kilomètres, et faire monter le niveau global des mers de sept mètres au fil des siècles. Mais le point de basculement pourrait déjà être atteint dans 20 ans. La glace serait alors perdue pour toujours.
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Le Green Deal est un programme complet et à long terme de l’Union européenne. Son objectif est de réussir la transition vers une économie compétitive, utilisant les ressources de manière efficace et écologique. L’objectif est de faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre. Cela signifie que d’ici 2050, le climat ne devra plus être influencé par les activités humaines (total net). Pour cela, de nombreux investissements sont prévus: dans l’énergie propre, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, mais aussi dans les transports et la numérisation. La Suisse a fait valoir sa position dans le concept du Green Deal et peut participer à plusieurs projets de recherche.
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Les énergies renouvelables sont les piliers de la transition énergétique. Il s'agit de sources d'énergie qui, contrairement aux énergies issues de la combustion de combustibles fossiles, sont disponibles de manière illimitée, comme le vent et le soleil, ou du moins qui se régénèrent relativement rapidement. Ces sources sont utilisées pour produire de l'électricité, du gaz, des carburants ou de la chaleur. Le principal type d'énergie renouvelable produit en Suisse est l'énergie hydraulique, avec une part d'environ 68%, suivie du bois avec près de 20% et, par ordre décroissant, de l'utilisation des déchets, de la chaleur ambiante, de l'énergie solaire, des biocarburants, des biogaz et de l'énergie éolienne.
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Ces dernières années, la Suisse a consommé en moyenne environ 810 000 térajoules (225 000 gigawattheures) d'énergie par an. Les principaux types d'énergie sont les produits pétroliers, l'électricité produite par les centrales hydroélectriques et nucléaires et le gaz naturel. Les groupes de consommateurs les plus importants sont en l’occurrence les ménages privés et les transports, à raison d'un tiers chacun, tandis que l'industrie et les services représentent chacun un peu moins d'un cinquième. La consommation d'énergie par personne est en baisse en Suisse depuis des années: bien que la population ait augmenté de 28.7% entre 1990 et 2020, la consommation d'énergie a diminué de 5.9%. Les CFF sont les plus grosconsommateurs d'électricité dans notre pays.
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Le changement climatique a un impact sur le régime des eaux à l'échelle mondiale. Lorsque les glaciers fondent, que le niveau de la mer monte et que les inondations et les sécheresses se multiplient, l'eau douce propre se fait rare. L'Asie du Sud, le Proche-Orient ainsi que l'Afrique du Nord et les régions subsahariennes sont particulièrement menacés. Mais si les ressources en eau sont mal gérées et insuffisamment protégées, des pénuries peuvent également se produire dans d'autres parties du monde. La Suisse est riche en lacs et en rivières, et les Alpes fournissent de l'eau de fonte. Malgré cela, les niveaux d'eau pourraient également baisser chez nous en été et en automne – et l'eau pourrait se faire rare dans certaines régions.
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La crise climatique affecte les côtes et les villes côtières à plusieurs égards. Dans le monde entier, elles sont surtout menacées par l'élévation du niveau de la mer: selon l'évolution du climat, le niveau pourrait augmenter de plusieurs mètres. Des millions de personnes perdraient alors leur foyer, les maisons et autres infrastructures étant inondées, endommagées ou même détruites. La montée des eaux peut également modifier les courants et le mouvement des vagues, ce qui contribue à l'érosion des côtes. Enfin, la crise climatique rend plus probables et plus intenses les phénomènes météorologiques extrêmes tels que les tempêtes et les ouragans, ce qui constitue un danger encore plus grand pour les villes côtières.
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Le terme «Smart City» désigne le concept d'une ville qui, principalement grâce à une mise en réseau numérique – de la maison individuelle à l'administration – est particulièrement efficace et durable et offre à ses habitants une meilleure qualité de vie. Ces technologies et d'autres technologies avancées devraient par exemple rendre les bâtiments et les services publics plus efficaces sur le plan énergétique et donner plus de fluidité au trafic. A la technique s’ajoutent des innovations économiques et sociales. Les critiques de ce concept émettent une mise en garde: l'analyse détaillée des données pourrait conduire abusivement à une surveillance des habitants.
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Le béton est le principal matériau de construction utilisé dans le monde pour les maisons, les ponts, les tunnels ou les barrages. Mais les dix milliards de tonnes produites chaque année dans le monde ont des conséquences radicales sur le climat: la production de ciment, le principal composant du béton, qui consomme beaucoup d'électricité et de combustible, génère de grandes quantités de dioxyde de carbone. C'est pourquoi l'accent est mis sur les approches visant à utiliser le béton de manière beaucoup plus économique ou à recycler davantage les déchets de construction. A cela s'ajoutent les développements prometteurs d'un «éco-béton» plus respectueux de l'environnement. Ainsi, une équipe de chercheurs de l'EPF de Lausanne travaille sur une formule de ciment dont l'empreinte carbone est considérablement réduite.
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Les matériaux de construction d'avenir doivent avoir un caractère écologique, une longue durée de vie et préserver les ressources. Ils doivent contribuer à rendre les bâtiments et autres infrastructures plus efficaces sur le plan énergétique. Il existe plusieurs propositions à cet effet. Ainsi, le bois peut être un matériau de construction durable s'il ne doit pas être transporté sur de longues distances. Le béton avec une nouvelle formule de ciment, le béton recyclé et les autres déchets de construction ont également une faible empreinte carbone. D'autres matériaux de construction intéressants et potentiellement porteurs d'avenir sont par exemple l'argile, mais aussi la laine et le chanvre, ainsi que les « aérogels » utilisés comme matériaux d'isolation.
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La durabilité a pour objectif de garantir sur le long terme les bases de la vie de l'humanité. Les défis politiques, économiques, sociaux et environnementaux qui en découlent sont multiples. Des mesures isolées ou même le réaménagement de certaines zones ne suffisent pas. Tous les acteurs doivent travailler ensemble si l'on veut que la société dans son ensemble se transforme durablement. C'est la seule façon de répondre aux besoins actuels sans mettre en danger les générations futures. Une transformation durable doit être socialement équilibrée et, outre la promotion des énergies renouvelables, également modifier le comportement des consommateurs.
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En Suisse, les gens vivent non seulement plus longtemps, mais aussi plus longtemps en bonne santé. C'est ce qu'a révélé une étude publiée en 2023 dans la revue spécialisée «Swiss Medical Weekly». Entre 2007 et 2017, les hommes de 65 ans ont donc gagné 2.1 années de vie en bonne santé, les femmes 1.5 année. Après avoir pris leur retraite à 65 ans, les hommes avaient donc encore devant eux 16.2 années de vie sans handicap ou infirmité en 2017, contre 16 pour les femmes du même âge. L'espérance de vie à l'âge de 65 ans est passée à 22.1 ans pour les femmes et à 19.7 ans pour les hommes. Dans un sondage Migrosde 2022, 70% de toutes les personnes interrogées estimaient que leur mode de vie allait de sain à très sain.
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La durabilité est une tâche qui incombe à l'ensemble de la société. C'est pourquoi la formation a un rôle central à jouer dans ce domaine. Elle peut contribuer à accroître la conscience et la compréhension des questions d'environnement et de durabilité, de la consommation et de l'utilisation des ressources. Elle est également importante pour promouvoir auprès des générations futures les connaissances et les compétences dont dépend le développement durable. En bref, il s'agit d'une (nouvelle) culture de la durabilité. Les établissements d'enseignement tels que les écoles et les universités y contribuent, tout comme les programmes de formation informelle – dans le cadre de l'apprentissage tout au long de la vie.
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Le protocole de gaz à effet de serre (Greenhouse Gas Protocol) aide les entreprises à mesurer, gérer et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pour cela, elles doivent tenir compte de toutes les catégories d’émissions, qui sont divisées en trois niveaux: scope 1, 2 et 3. Scope 1 comprend les émissions directes telles que la combustion des sources d’énergie. Scope 2 fait référence aux émissions indirectes générées par l’achat d’énergie. Scope 3 comprend les émissions indirectes générées en amont et en aval de la chaîne d’approvisionnement des entreprises jusqu’à la fin du cycle de vie d’un produit. En font partie par exemple le transport ou l’élimination par d’autres entreprises.
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La crise climatique peut avoir des effets graves sur la santé publique. D’un côté, elle influence différents écosystèmes et donc notre espace de vie, mais elle entraîne aussi des conditions météorologiques extrêmes et à l’impact considérable. La crise climatique renforce ou cause des facteurs de risque et des phénomènes dangereux tels que la pollution de l’air, les vagues de chaleur, les inondations et les famines. Outre une hausse des maladies des voies respiratoires et des maladies cardiovasculaires, les experts prévoient des difficultés en matière d’approvisionnement alimentaire. Ces contraintes, ainsi que d’autres, peuvent par ailleurs favoriser l’apparition de troubles psychiques.
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De manière générale, il est techniquement possible d’extraire le CO2 de l’air. Une approche consiste à séparer le gaz à effet de serre dès l’usine et à le stocker sous terre. D’autres processus extraient de l’air le CO2 déjà émis et le séparent également pour le stocker (carbon capture and storage). De nombreux experts partent du principe que l’objectif de réchauffement climatique de1,5 degré au maximum ne peut être atteint que par de telles «émissions négatives». Ces développements n’en sont toutefois qu’à leurs débuts et les installations nécessaires ne sont pas elles-mêmes climatiquement neutres. Les forêts, les marais et autres écosystèmes sont des réservoirs naturels de CO2 parce qu’ils filtrent les gaz à effet de serre de l’atmosphère.
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La géo-ingénierie est un terme générique pour les interventions à grande échelle dans les cycles globaux. Leur objectif principal est de freiner le réchauffement climatique. Une approche consiste à prélever le CO2 de l’atmosphère puis à le stocker (carbon capture and storage). Une autre approche consiste à émettre dans l’atmosphère des particules réfléchissantes capables de renvoyer la lumière du soleil dans l’espace (solar radiation management). Ces technologies ne sont pas encore disponibles pour une utilisation à l’échelle mondiale. Les critiques craignent des effets écologiques et autres, qui pourraient être inattendus et incontrôlables.
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Ce terme désigne l’énergie «cachée» , qui n’est pas directement achetée par les clientes et clients mais doit être utilisée pour la fabrication des marchandises achetées. L’énergie grise est donc un facteur important pour évaluer la durabilité d’un produit ou d’un service. Elle comprend toutes les ressources qui interviennent au cours du cycle de vie: l’énergie nécessaire à la fabrication, au traitement et à la production, au transport, à l’utilisation, au stockage et à l’élimination des marchandises. La même règle s’applique aux services. Dans le secteur de la construction, l’énergie grise est particulièrement importante car de nombreuses ressources y sont utilisées, et ce secteur produit une part importante des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Les transports sont actuellement l’un des plus importants émetteurs de gaz à effet de serre. Les concepts de mobilité durable peuvent contribuer à réduire l’impact environnemental des transports, à préserver les ressources mondiales et à diminuer la consommation d’énergie. Ils doivent toutefois être non seulement respectueux de l’environnement, mais aussi socialement acceptables et efficaces sur le plan économique. Dans les transports individuels, la mobilité durable porte sur les voitures électriques, davantage de pistes cyclables et une planification intelligente des transports pour éviter les bouchons. Les transports en commun avec trains et bus électriques ainsi que les transport de marchandises sont également d’une importance capitale. Des offres automatisées sont ici envisageables.
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Un tourisme doux mise sur des activités qui tiennent compte des aspects sociaux, économiques et écologiques des destinations. Aujourd’hui, ce n’est pas seulement en Suisse qu’on peut, lors de la planification de ses vacances, opter pour des moyens de transport durables, des hébergements certifiés qui préservent les ressources et rémunèrent le personnel de manière équitable, une consommation de produits régionaux, l’adaptation à la culture du pays, la protection de la nature lors des activités extérieures et les séjours prolongés. Comme de nombreux autres tours-opérateurs, la «World Tourism Organization» (UNWTO) de l’ONU encourage aujourd’hui le «tourisme doux». L’agence nationale de commercialisation Suisse Tourisme a développé son propre programme de développement durable.
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Une économie circulaire a pour objectif d’utiliser les ressources le plus efficacement et le plus longtemps possible. Les cycles des tissus et produits restent en grande partie fermés grâce à un design durable, à l’entretien, aux réparations, à la réutilisation, à la transformation et au recyclage. Les prétendus déchets tels que les bouteilles PET sont transformés en matières premières pour de nouveaux produits comme du tissu, par exemple. Par rapport au système économique linéaire, à la fin duquel les produits finissent à la poubelle, l’économie circulaire réduit la consommation de matières premières primaires ainsi que les émissions et la quantité de déchets. Ce système ouvre de nouveaux modèles commerciaux aux entreprises.
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De nombreux pays du monde entier, ainsi que l’UE, veulent mettre en œuvre le concept d’économie circulaire.. Jusqu’à présent, ce n’est toutefois possible que dans quelques domaines, même si certaines entreprises misent de manière ciblée sur ce type d’économie régénérative. Dans l’industrie textile, par exemple, certains fabricants utilisent dans leur production des tissus et des fibres recyclés. Dans l’industrie électrique, de nombreuses entreprises reprennent et recyclent les appareils usagés. L’industrie du bâtiment, elle aussi, mise de plus en plus sur le recyclage des matériaux, tandis que l’industrie alimentaire fournit des déchets pour la production de biogaz.
Il n’existe pas de réponse simple à cette question, car l’alimentation de la population mondiale croissante dépend de nombreux facteurs. Le changement climatique, par exemple, aggrave la faim dans le monde, la production alimentaire étant par ailleurs inégalement répartie à l’échelle mondiale. En bien des endroits, les gens souffrent de malnutrition, tandis qu’ailleurs, de grandes quantités de nourriture sont gaspillées et que l’obésité est une pathologie de plus en plus répandue. Un approvisionnement global pour tous est possible si les denrées alimentaires sont distribuées et négociées efficacement et que l’accès à l’eau potable soit assuré. Une coopération mondiale en réseau, associée à une agriculture durable, pourrait atténuer les problèmes.
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La consommation de viande est nocive pour l’environnement et le climat pour de multiples raisons, en particulier dans le cas d’un élevage industriel. L’élevage du bétail nécessite en effet énormément d’eau et d’énergie. De plus, la culture du fourrage requiert de vastes surfaces, pour lesquelles les forêts sont souvent déboisées, et qui ne sont plus disponibles pour la culture de plantes destinées à l’alimentation humaine. Lorsque le fourrage est cultivé en monoculture, les eaux peuvent être polluées par des pesticides et des engrais. Les animaux eux-mêmes produisent de grandes quantités de déchets et libèrent du méthane, un gaz à effet de serre nuisible au climat. Renoncer à consommer de la viande est considéré comme une contribution importante que chacun peut apporter au développement durable.
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«bio» est l’abréviation de «biologique». Ce label défini par la loi désigne les aliments issus de l’agriculture écologique, mais aussi d’autres produits comme les produits cosmétiques. Des produits sont «bio» lorsqu’ils sont fabriqués à partir de matières premières naturelles et sans OGM ni additifs chimiques. Ils ne contiennent généralement pas non plus de colorants, d’arômes ni de conservateurs. En ce qui concerne les aliments, le label «bio» désigne par ailleurs une culture écologique sans pesticides ni engrais synthétiques et un élevage respectueux des animaux au lieu d’un élevage industriel. Il existe en Suisse plusieurs certifications pour les entreprises bio et plusieurs règlements pour l’agriculture biologique.
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Les produits végétaux de substitution à la viande sont notamment fabriqués à partir de soja et d’autres légumineuses et peuvent constituer une bonne alternative à la viande. Ils comportent généralement moins de graisses et de cholestérol que la viande et sont souvent plus pauvres en calories. Les alternatives végétales à la viande sont souvent riches en protéines, vitamines et substances minérales. Selon une étude de Coop (Plant Based Food Report 2023), 27% des personnes interrogées consomment des produits de substitution plusieurs fois par mois. Mais l’origine végétale ne garantit pas automatiquement une alimentation saine. Il vaut la peine de jeter un œil sur la liste des ingrédients: certains de ces produits contiennent une quantité relativement importante de sel, de sucre et d’additifs.
On peut effectivement cultiver de la viande en laboratoire à partir de cultures cellulaires. Pour cela, on prélève des cellules musculaires immatures sur des animaux vivants. On peut ensuite développer du tissu musculaire en laboratoire, à partir de ces cellules souches, dans des conditions contrôlées. Les défenseurs de cette méthode estiment que cette viande «in-vitro», ou viande de laboratoire, résoudra plusieurs problèmes de la production de viande conventionnelle: comme il n’est plus nécessaire d’élever du bétail comme c’était le cas jusqu’à présent, elle est censée préserver l’environnement et le climat, protéger les animaux et contribuer à la sécurité alimentaire mondiale. Plusieurs entreprises dans le monde travaillent sur la viande cultivée, qui a été autorisée pour la première fois en décembre 2020 à Singapour.
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On ne trouve que rarement des variétés anciennes de fruits et de légumes dans les supermarchés. Cela peut notamment tenir au fait qu’elles sont souvent peu productives et poussent lentement. Aujourd’hui, certaines des ces variétés sont mêmes menacées de disparition. Parallèlement, elles sont «redécouvertes» par les jardiniers, les cuisiniers et le commerce. En effet, de nombreuses variétés anciennes, outre qu’elles ont un goût particulièrement intense, disposent aussi d’une résistance importante aux nuisibles et aux conditions météorologiques extrêmes. Aussi peuvent-elles contribuer à assurer l’alimentation de la population malgré la crise climatique. Notons enfin qu’elles font partie du grand pool génétique des plantes utiles.
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Le terme «blue food» désigne tous les organismes comestibles qui vivent dans l’eau, c’est-à-dire dans l’océan, les lacs ou les rivières. Plusieurs centaines de millions de personnes dans le monde sont avant tout dépendantes des animaux marins, que ce soit comme nourriture riche en protéines et nutriments ou comme source de revenus. Mais la demande mondiale augmente et est déjà si élevée que de nombreux habitats marins sont fortement surexploités. L’aquaculture peut également être très néfaste à l’environnement. La durabilité de l’alimentation marine dépend de la protection des animaux. La limitation des quotas de pêche, les périodes d’interdiction et les zones protégées y contribuent.
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La «fast fashion» est un modèle commercial de l’industrie de l’habillement qui consiste à produire et à vendre la mode à bas prix, rapidement et en grandes quantités. Les collections suivent des tendances éphémères et sont généralement produites dans des pays à bas salaires. Une grande partie de ces vêtements n’arrivent toutefois pas chez les clientes et clients, mais atterrissent sous forme de déchets dans des décharges ou sont brûlés. En effet, les produits bon marché s’abîment vite ou sont rapidement mis au rebut. C’est pourquoi les critiques exigent une économie circulaire pour les textiles en vue de préserver les ressources. De plus, en raison des transports effectués, la production à l’étranger est source d’émissions. Sans parler des conditions de travail à la production, qui ne satisfont souvent pas aux normes sociales internationales.
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La production de vêtements est un processus complexe, qui affecte le climat et l’environnement de diverses manières. Ainsi le coton, matière si populaire, est souvent traité avec des pesticides et autres produits chimiques. La production textile consomme eau, matières premières et énergie, et le transport libère également des gaz à effet de serre. Les machines à laver peuvent aussi consommer beaucoup d’énergie. Quant aux matières synthétiques comme le polyester, elles libèrent des particules de microplastiques qui se retrouvent surtout dans les cours d’eau, et les vêtements jetés atterrissent souvent à la poubelle, ce qui représente une charge supplémentaire pour l’environnement.
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Le design est la clé d’une mode durable. Près de 80% de toutes les décisions sur le choix des matières ou des accessoires, par exemple, sont prises en phase de design. Les créateurs de mode soucieux d’un développement durable utilisent du coton bio et du chanvre ou des textiles recyclés et des colorants naturels. De plus, l’esprit de l’économie circulaire consiste à gaspiller le moins de matière possible. Le design durable est également connu sous l’appellation écodesign ou green design (design vert). Il associe des aspects écologiques, économiques et sociaux à des conditions de travail équitables, en particulier dans les pays à bas salaires, au profit de l’environnement, des fabricants et des consommateurs.
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Le terme de biodiversité désigne la diversité biologique sur Terre ou dans un espace défini. On distingue la diversité génétique d’une espèce, la biodiversité elle-même et la diversité des écosystèmes. Il est incontestable que la diversité des espèces animales et végétales diminue fortement en raison du changement climatique et des autres interventions humaines dans la nature. Selon certaines estimations, un million d’espèces sont aujourd’hui menacées de disparition. La perte de biodiversité a des conséquences graves: les écosystèmes biologiquement appauvris sont moins résistants et réagissent de manière plus sensible aux perturbations, y compris aux changements liés à la crise climatique.
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«Anthropocène» désigne une ère ou une époque géologique dans laquelle l’être humain influence fortement les systèmes écologique, climatique et géologique de la Terre. L’influence de l’être humain sur la planète est incontestable. Toutefois, la notion d’anthropocène en tant qu’époque géologique n’est pas approuvée par tous les experts et expertes, et aucune décision définitive sur ce concept n’a encore été prise. Le début de l’époque est également controversé. On propose parfois de la faire commencer au milieu du XXe siècle: les essais nucléaires, réalisés à cette époque en surface, ont dispersé des matières radioactives sur la Terre, ce qui représente un changement profond et durable.
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L’extinction des espèces a des effets multiples sur les écosystèmes et l’ensemble de la planète. La perte d’une seule espèce peut déjà modifier l’équilibre écologique, son rôle dans le réseau alimentaire étant perdu, mais aussi parce que des processus tels que la pollinisation des plantes et la formation des sols peuvent être touchés, ce qui est aussi le cas de l’alimentation humaine. La disparition de beaucoup d’espèces en peu de temps peut déclencher une cascade d’effets négatifs. Or, actuellement, dans le cadre des crises climatiques et environnementales, de nombreuses espèces disparaissent, et on estime qu’un million d’entre elles sont en danger. Certains experts parlent déjà d’une extinction de masse provoquée par l’homme.
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La nature peut aider de multiples manières à lutter contre la crise climatique. Certains écosystèmes comme les forêts ou les marais, par exemple, sont d’importants puits de carbone, puisqu’ils retiennent le dioxyde de carbone de l’atmosphère puis transforment et stockent le carbone qu’il contient. Les mers absorbent elles aussi le carbone de l’air. On estime qu’elles retiennent environ un tiers des gaz à effet de serre excédentaires. Une grande partie du carbone descend dans les profondeurs et reste stockée au fond de la mer pour longtemps. Les écosystèmes comme les forêts de mangroves proches des côtes peuvent par ailleurs constituer une sorte de rempart naturel qui protège des tempêtes et des inondations.
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Les entreprises sont considérées comme durables lorsqu’elles identifient l’impact économique, social et écologique de leur activité sur l’être humain et l’environnement, en réduisent les conséquences négatives telles que les émissions selon des normes reconnues, tout en étant rentables à long terme. Elles proposent par ailleurs des conditions de travail équitables et contrôlent régulièrement le respect des droits humains dans les chaînes d’approvisionnement. Le développement durable dans les entreprise est une forme de management. Il inclut les domaines de l’environnement (E), du social (S) et de la gouvernance (G): ESG. Des objectifs stratégiques, des produits innovants, une exploitation respectueuse des ressources et une communication transparente: tels sont les aspects importants.
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Le greenwashing est une stratégie marketing qui consiste à présenter les entreprises et les institutions comme étant plus écologiques qu’elles ne le sont réellement afin d’améliorer leur image écologique. Beaucoup de gens souhaitent consommer de manière responsable et soutenir les entreprises qui agissent de manière durable, même si leurs produits, en comparaison, sont chers. Mais les consommateurs individuels ne peuvent guère évaluer l’efficacité énergétique, l’équité et la neutralité climatique de la production et du transport des marchandises. C’est pourquoi les entreprises qui nuisent à l’environnement pratiquent une désinformation ciblée et masquent leur bilan écologique. Un greenwashing réussi accroît les bénéfices et attire de nouveaux clients.
Le 1er janvier 2022, de nouvelles dispositions sont entrées en vigueur dans le Code des obligations suisse (CO) afin d’assurer une gestion durable des entreprises pour protéger les êtres humains et l’environnement. Le CO oblige les grandes entreprises suisses à informer des risques liés à leurs activités commerciales dans les domaines de l’environnement, des questions sociales et des employés, des droits humains et de la lutte contre la corruption, et à rendre compte des mesures prises contre ces risques. Concernant les minéraux provenant de régions de conflit et le travail des enfants, la loi impose des devoirs de diligence particuliers. Il existait déjà auparavant des exigences réglementaires tendant à régir des domaines partiels de l’action durable des entreprises, comme les conditions de travail ou l’élimination des déchets.
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Cette question doit être traitée au cas par cas. Les entreprises suisses avec des filiales dans l’Union européenne ou aux États-Unis, par exemple, doivent bien entendu agir conformément aux législations nationales respectives. Ainsi, la directive UE sur les rapports RSE (Corporate Sustainability Reporting Directive CSRD, 2022) concernera également les entreprises suisses, si bien que le Conseil fédéral part du principe que les réglementations suisses devront être adaptées. Il existe par ailleurs de nombreuses normes internationales telles que la Global Reporting Initiative (GRI) ou le Pacte mondial de l’ONU, auxquelles les entreprises suisses souscrivent volontairement, ne serait-ce que pour des raisons de compétitivité.
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Les investisseurs considèrent fréquemment les entreprises qui agissent durablement comme stables et compétitives à long terme, ce qui facilite l’accès aux capitaux. Les entreprises peuvent par ailleurs réduire leurs coûts en augmentant leur efficacité énergétique, en utilisant de l’électricité verte ou en évitant les déchets. Une gestion durable améliore également la qualité des produits et justifie souvent des prix plus élevés. Elle renforce le lien entre les collaborateurs et rend l’entreprise plus attractive sur le lieu de travail. Une gestion durable des entreprises contribue enfin à réduire non seulement les risques financiers, mais aussi les risques environnementaux et ceux qui sont liés au marché du travail, et à empêcher les infractions à la conformité et les atteintes à la réputation.
Les collaboratrices et collaborateurs d’une entreprise gérée de manière durable profitent idéalement de nombreux avantages, parmi lesquels des conditions de travail équitables, la promotion de la santé et des concepts standardisés de sécurité au travail. Parties prenantes importantes de l’entreprise, les collaboratrices et collaborateurs sont généralement plus fortement impliqués dans les processus décisionnels et peuvent faire entendre leur voix. Leur motivation s’en trouve accrue et leur identification avec l’employeur en est renforcée.