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Lidl Suisse a pour objectif d'augmenter la part des sources de protéines végétales dans son assortiment à 20 % d'ici 2030. Photo: Lidl Suisse

Production et consommation Contenu du partenaire: Lidl Suisse

La durabilité au menu

Une alimentation saine et consciente est essentielle pour notre bien-être personnel. Comment faire en sorte que nos menus soient également bénéfiques pour notre environnement et le climat ? Les protéines issues de produits végétaux jouent un rôle important à cet égard.

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Qu'est-ce que nous préférons : tofu ou escalope ? Boisson au soja ou lait ? Il n'y a guère de sujet qui suscite autant de discussions passionnées que l'alimentation. En fin de compte, chacun d'entre nous a des convictions et des préférences bien arrêtées lorsqu'il s'agit de se nourrir correctement. Elle doit être saine. Et respectueuse de l'environnement. Et bien sûr, elle doit aussi être bonne. C'est une évidence : Notre alimentation a une grande influence sur notre bien-être - et sur la santé en général. En Suisse, des milliards de coûts, soit près d'un tiers des dépenses de santé, sont imputables à une mauvaise alimentation. Et comme la production et le transport des denrées alimentaires épuisent de plus en plus les ressources de la Terre et contribuent au réchauffement climatique, les aliments ont également une grande influence sur la "santé" de notre planète.

Empreinte écologique

Selon les données de l'organisation environnementale WWF Suisse, l'alimentation en Suisse génère en moyenne 16 pour cent de notre empreinte CO₂ - seules notre consommation de biens de consommation et notre mobilité pèsent plus lourd dans la balance. Les aliments d'origine animale en sont en grande partie responsables : viande, poisson, produits laitiers et œufs. En Suisse, on consomme ainsi 47 kilos de viande, 189 œufs et 23 kilos de fromage par personne et par an. En comparaison, la production de produits animaux génère nettement plus d'émissions de gaz à effet de serre que la culture d'aliments végétaux. Pour la production d'un kilogramme de viande de bœuf locale, environ 15 kilogrammes de CO₂ sont émis, contre moins de 1 kilogramme de CO₂ pour les haricots. Si l'on compare les émissions par litre indépendamment des valeurs nutritives respectives, les boissons végétales comme le soja, les amandes ou l'avoine pèsent en moyenne deux fois moins sur le climat que le lait de vache traditionnel. La comparaison globale donne un résultat similaire. Comme l'a calculé le WWF Suisse, le passage à une alimentation végétarienne réduit l'empreinte écologique d'une Suissesse ou d'un Suisse moyen de 24%. Il n'est donc guère surprenant que les habitudes alimentaires se modifient peu à peu dans notre pays aussi, dans le sens d'un style d'alimentation plus durable et plus végétal - même si c'est plutôt insidieux. C'est du moins ce qu'a révélé une étude commune des universités de Saint-Gall (HSG) et de Berne (unibe) ainsi que de l'Hôpital de l'Île à Berne. Selon cette étude, environ 18 pour cent des ménages suisses appartiennent aujourd'hui à la catégorie des flexitariens : ils se nourrissent principalement de végétaux et réduisent la viande et les autres produits d'origine animale sans pour autant y renoncer complètement. Près de 8 % des ménages sont végétariens et renoncent complètement à la viande et au poisson, tandis que 0,5 % sont végétaliens. Selon l'étude, la grande majorité de la population (environ 70 pour cent) continue en revanche à suivre un mode d'alimentation riche en produits animaux. Toujours selon Statista, 28 pour cent des personnes interrogées en Suisse ont tout de même indiqué l'année dernière qu'elles avaient recours plusieurs fois par mois à des produits de substitution végétaliens.

Les protéines en point de mire

Un nutriment qui est au centre de toutes les réflexions sur un régime alimentaire sain et durable est la protéine ("protide"). Composées d'acides aminés, elles se trouvent aussi bien dans les produits végétaux qu'animaux et comptent parmi les principaux matériaux de construction du corps humain. Des études scientifiques ont montré que les aliments contenant des protéines animales présentent une valeur biologique élevée, contrairement à la grande majorité des protéines végétales, qui proviennent par exemple des céréales et des légumineuses. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles, à l'exception des boissons au soja, les alternatives végétales au lait, telles que la boisson au riz ou à l'avoine, ne conviennent pas pour couvrir les besoins quotidiens en protéines. Cependant, en combinant différents aliments végétaux, il est possible d'augmenter considérablement la valeur biologique de la teneur totale en protéines d'un repas. Il faut savoir à cet égard que les légumineuses contiennent en principe plus de protéines que les céréales. L'avoine et le quinoa font partie des céréales ou pseudo-céréales les plus riches en protéines.

«Il nous tient à cœur de proposer des produits durables à des prix équitables et de répercuter directement les avantages de prix sur nos clientes et clients.»

À quoi devrait ressembler un menu idéal qui soit à la fois sain et durable ? La solution réside dans une alimentation consciente et variée : en impliquant différentes disciplines, la commission EAT Lancet, un comité international d'experts, a développé sur une base scientifique le "Planetary Health Diet". Il s'agit d'un mode d'alimentation équilibré qui doit permettre à 10 milliards de personnes de se nourrir sainement d'ici 2050, sans pour autant surcharger la planète. Le Planetary Health Diet se concentre principalement sur les produits végétaux, c'est-à-dire les fruits et légumes, les céréales complètes et les sources de protéines végétales comme les lentilles ou les noix. Les produits animaux tels que la viande et les produits laitiers ne sont en aucun cas exclus de la grille. Mais ils sont représentés dans des proportions plus faibles dans les menus que ce n'est le cas en moyenne aujourd'hui. Selon le WWF, l'empreinte écologique d'une alimentation équilibrée peut être jusqu'à 40% inférieure à celle du style alimentaire suisse, principalement basé sur les produits animaux.

Assortiment élargi

Les conclusions du Planetary Health Diet constituent la base des objectifs que Lidl Suisse s'est également fixés en matière d'alimentation consciente. Pour l'exercice 2022, la chaîne de commerce de détail a déterminé pour la première fois la part des sources de protéines animales par rapport aux sources végétales dans sa propre gamme de produits. "Nous avons évalué l'ensemble de l'assortiment, y compris les produits de marque, à l'exception des produits convenience, qui ne représentent toutefois qu'une petite partie", explique Kassandra Marty, responsable de la durabilité des achats chez Lidl Suisse. Actuellement, le rapport entre les sources de protéines végétales et animales dans l'assortiment de Lidl Suisse s'élève à 16 pour cent de protéines végétales et 84 pour cent de protéines animales. Les produits laitiers ont été recensés séparément et présentent un rapport de 5 % de végétaux pour 95 % d'animaux. "Dans le cadre de notre stratégie en matière de protéines, nous avons pour objectif d'augmenter la part des sources de protéines végétales dans notre assortiment à 20 pour cent d'ici 2030", explique Kassandra Marty. Concrètement, il est prévu d'élargir l'offre avec des produits de substitution végétariens et végétaliens ainsi qu'avec d'autres sources de protéines végétales comme les noix, les légumineuses (lentilles, pois et haricots) et les graines. La part des produits laitiers alternatifs doit également être portée à 10 pour cent d'ici 2030. "Avec cet aménagement de l'assortiment, Lidl Suisse souhaite ouvrir la voie à une alimentation raffinée, saine et respectueuse de l'environnement, non seulement pour les personnes véganes, mais aussi pour tous ses clients".

Ouvert à la nouveauté

Dans le cadre de leur partenariat déjà existant depuis 2017, le WWF Suisse et Lidl Suisse ont récemment lancé leur propre campagne de sensibilisation sur ce thème. Leur souhait est d'inciter les consommateurs à une consommation plus durable. "En tant que détaillant en pleine croissance, Lidl Suisse prend ses responsabilités. En collaboration avec le WWF Suisse, nous nous fixons constamment de nouveaux objectifs ambitieux en matière de durabilité après avoir franchi des étapes importantes. L'accent est mis sur le développement de notre assortiment durable ainsi que sur l'optimisation continue de notre action au sein de l'entreprise. Dans ce sens, la sensibilisation à une alimentation consciente joue également un rôle important afin de pouvoir apporter des changements positifs à long terme", explique Kassandra Marty. "En même temps, les achats durables ne doivent pas être une question de porte-monnaie. C'est pourquoi il nous tient tout autant à cœur de proposer des produits durables à des prix équitables et de répercuter les avantages de prix directement sur nos clientes et clients. C'est ce que nous avons fait récemment en réduisant le prix de plus d'une centaine de produits bio". En matière d'alimentation, explique Marty en conclusion, il ne s'agit pas de "tout chambouler, mais d'être conscient et ouvert à la nouveauté lors de la composition du plan de menus et de ménager ainsi le climat de notre planète". Le temps presse : Selon les experts, notre alimentation utilise aujourd'hui déjà 55 pour cent de la biocapacité de la Terre. Et elle a en outre une grande influence sur notre santé. Ainsi, selon le Global Nutrition Report (2022) publié par l'ONU, environ un tiers des décès prématurés en Europe et en Amérique du Nord pourraient être évités grâce à une alimentation saine.

Déclaration : ce contenu a été rédigé par l'équipe éditoriale de Sustainable Switzerland pour le compte de Lidl Suisse._

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