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Climat et énergie

À quand des vacances à la mer en avion sans kérosène?

À chacun de décider s’il doit renoncer aux vacances à la plage jusqu’à ce que les vols sans kérosène soient devenus une réalité. Aussi tentant qu’il soit de partir en avion vers nos destinations de vacances préférées, il y a assurément de bonnes raisons de s'abstenir de prendre l’avion jusqu'à nouvel ordre.

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À quand des vacances à la mer en avion sans kérosène?

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Découvrir de nouvelles destinations

Il est vrai que prendre l’avion est le moyen le plus rapide pour se rendre dans des pays dotés de plages de rêve. L’avion permet de rejoindre des destinations qui ne peuvent l’être sinon dans un laps de temps aussi court. Et cela nous donne la chance de découvrir des cultures exotiques et des paysages naturels au bout du monde.

Un impact environnemental élevé

Mais, revers de la médaille, le transport aérien est l'une des principales sources d'émissions de gaz à effet de serre, notamment à cause de la forte consommation de carburant. À l’échelle mondiale, le transport aérien est d’ores et déjà responsable de 5 % du réchauffement de la planète. Il faut savoir que la combustion de kérosène produit des gaz d'échappement nocifs pour le climat, notamment du dioxyde de carbone et des oxydes d'azote. Les effets de ces substances sont environ trois fois plus forts en altitude qu’au sol et augmentent l'effet de serre en conséquence. Par exemple, un vol Suisse-Maldives aller-retour a un ⁠impact climatique⁠ d’environ trois tonnes de CO2 par personne. Les personnes préoccupées par la crise climatique d’origine essentiellement humaine et la pollution de l'environnement préféreront se passer de voyages aériens.

Des moyens de transport alternatifs

Pour vous rendre à la plage, il n’y a pas que l'avion. L’Europe offre elle aussi de belles côtes sur l'Atlantique ou la Méditerranée, qui peuvent également être atteintes en train, en car ou en voiture. Voyager avec ces moyens de transport peut prendre plus de temps que l’avion, mais c’est généralement moins nocif pour l'environnement, surtout si les véhicules sont alimentés par des énergies renouvelables.

Chaque geste compte

Il est vrai que l'influence d'un individu sur le changement climatique est très limitée. Mais si nous sommes nombreux à choisir des destinations sans vol aller-retour pour des raisons de durabilité, les choses peuvent changer. Comme dit le proverbe: goutte à goutte, l'eau creuse la pierre. Et il incombe aussi à la société dans son ensemble de cesser de compromettre l'avenir de la planète par des activités nuisibles à l'environnement.

Alternatives au kérosène

La recherche et l'industrie aéronautiques travaillent dur pour développer de nouvelles technologies et de nouveaux concepts visant à rendre les voyages aériens plus écologiques. Elles développent des avions beaucoup plus légers que les avions existants, qui consomment donc moins de carburant, et qui utilisent des carburants non fossiles alternatifs ou l'électricité issue d'énergies renouvelables au lieu du kérosène. On peut s’attendre à ce que des progrès soient réalisés au cours des prochaines années pour réduire l'impact de l’avion sur l’environnement. Mais il faudra probablement beaucoup de temps avant que ces innovations soient commercialisables et réduisent l'impact environnemental de l’avion à plus grande échelle. Sommes-nous prêts à attendre si longtemps?

Compenser son trajet en avion

Pour ceux qui ne veulent en aucun cas se passer des voyages aériens, il existe des moyens de réduire les effets nocifs du transport aérien grâce à de petits gestes, comme voler avec une compagnie qui mène des projets écologiques ou compenser ses émissions de CO2 par le biais de programmes de compensation volontaires.

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